Les contes de fées s'arrêtent quand la belle trouve son prince charmant. Ne l'as-tu jamais remarqué, Mady ? Pour être franc, je n'y aurais pas facilement cru au début. Mais tu as toujours été fascinante sur certains points : tu es une vert et argent peu conventionnelle, tu vis dans ton monde et personne ne t'en perturbe. Tu as toujours été sublime aussi, même aujourd'hui, je ne peux te le retirer. Tu y ressembles peut-être mais tu n'es pas une princesse Disney et moi, je suis loin d'être un prince. J'ai essayé de tenir ce rôle. Mais je ne peux vivre qu'en étant moi-même. Et comme pour tes contes de fées, l'histoire s'est arrêtée après qu'on se soit trouvés... Pas faute d'avoir essayé de faire marcher notre histoire, j'étais sincère, mais je pense que tu t'es trompée à mon sujet. Peut-être aussi que je ne suis pas celui qu'il te faut. Ceci dit, je ne peux pas parler de rancune... Juste d'une certaine amertume lancinante en te voyant. Mais être avec toi, c'était comme une boîte à musique : magique, beau, doux, à l'apparence parfaite... jusqu'à ce que la musique ne s'arrête.