Ewen MacGayl
Messages : 60 Date d'inscription : 05/06/2012
| Sujet: Ewen MacGayl || La beauté du Diable... Mar 5 Juin - 23:14 | |
| Ewen MacGayl • Prénom & Nom : Ewen McGayl • Date de Naissance : 1 janvier 1978 / 6ème année • Lieu de Naissance : Aux environs de Waterford, Irlande. • Sexe : Même si cela fait débat dans l'école, il s'agit bel et bien d'un garçon. • Maison : Serpentard • Patronus : Renard polaire • Miroir du Risèd : Devenir un artiste de renommé mondiale dont le nom serait plus connu que ce ringard de Voldy.
« Hey ! C'est qui la fille là bas ? Elle est trop canon ! » Ça, Ewen l'entend à longueur de journée en se promenant dans l'école. C'est plutôt flatteur non ? En général, entendre cette phrase agrandit son sourire amusé toujours arqué sur ses lèvres roses et pulpeuses, trop pour un garçon sans aucun doute. Mais elles sont tellement attirantes, rieuses, boudeuses, contrariées, cette bouche des plus expressives est sans doute la plus sensuelle qu'on puisse trouver, et le jeune homme adore cela. En fait, il aime tout simplement sentir les regards se poser sur lui, se tourner sur son passage, rester accroché à sa silhouette ambiguë et si belle à la fois. Dérangeant ? Complètement. Tout en lui laisse le doute sur sa nature. Ses longs cheveux d'un blond platine éclatant tombent au creux de ses reins, plus doux et plus brillants que ceux des jolies filles. Sa démarche élégante, fluide, met en valeur son corps fin, longiligne, aux jambes interminables qui feraient pâlir de jalousie bien des mannequins. Même sa taille, moyenne pour un garçon puisqu'il avoisine le mètre soixante-quinze, ne permet pas de trancher. Il y aurait peut-être ses mains, un peu trop grandes, mais la encore, leur finesse est trompeuse, après tout, cette fille à peut-être juste de longues et gracieuses mains, et comme si cela ne suffisait pas, il n'est pas rare de voir ses ongles vernis de noir, de rouge ou de toute autre couleur lui chantant. Il ne reste qu'une chose qui puisse prouver sa virilité : son visage. Ou pas... Car, même si sa mâchoire est légèrement marquée, le reste laisse tout bonnement croire à une très jolie féminité ! Un petit nez légèrement retroussé lui donne un air mutin, une peau lisse et claire un air de poupée de porcelaine, des yeux en amande bien dessinés par de longs cils lui confère ce regard intrigant, charmeur, désinvolte, et ses cils marqués, bien dessinés assurent entre eux tous les traits de son visage. Oui, il est beau. Ou belle, au choix. Oui, il le sait, et on peut le lire au fond de ses iris bleutés d'une intensité rare. Il sait que personne ne peut s'empêcher de le dévisager, et c'est sa plus grande force... Aussi, il n'hésitera pas à en jouer, à s'habiller de façon toujours entre les deux sexes, ou parfois même avec des habits de fille, mais c'est tout de même très rare. Mais il prend autant soin de lui qu'une jeune fille coquette, ses cheveux sont toujours impeccables, et il sait sans doute mieux les coiffer que la plupart des filles. Il maîtrise aussi le maquillage. Il faut bien qu'il entretienne son image d’icône enfin ! Certaines personnes affirment que le physique est le reflet de l'âme, franchement, ces gens là ne connaissent pas Ewen ! Car dans ce cas-là, il a hérité de la beauté du Diable ! Cette belle personne se fiche de tout : des autres, des sangs purs, des sangs mêlés, de Voldemort. Pourquoi se moquer d'une seule catégorie de gens quand on peut rire de tout ? Avec plus ou moins de cruauté. Avec le sens des petites phrases qui font mal. Quand on peut tous les ridiculiser ? Car, oui, rabaisser les autres, c'est se mettre en avant. Et cela Ewen en raffole. Il est un grand égocentrique, il aime sentir les regards sur lui, voir son nom sur toutes les bouches, attirer toutes les convoitises. Son physique l'aide grandement pour cela. L'étrangeté qu'il dégage est fascinante. Il bénit son patrimoine génétique pour cela ! Cela lui permet de jouer avec les autres comme avec des pions, de les attirer à lui, puis les jeter sans remords. Rares sont les personnes qu'il conserve longtemps à ses cotés, il n'aime pas s'attacher, il n'aime pas qu'on soit trop proche de lui, il n'aime pas qu'on gratte sous l'image de la perfection. Alors, il méprise du jours au lendemain sans autre forme de procès. Si la personne n'est pas contente, elle peut le haïr, cela ne lui fait ni chaud ni froid. Alors vous imaginez qu'avec ce type de comportement, Ewen n'est pas des plus fidèle, en amitié comme en amour. Même si l'amour, c'est une façon de parler. Pour lui, cette chose romantique et gluante n'existe pas, l'attirance oui, le plaisir aussi, mais l'amour, arrêtez vos sornettes. Et cela doit être tellement ennuyeux ! Et s'ennuyer, Ewen déteste cela ! C'est sans doute pour cela qu'il s'occupe toujours de façon plus ou moins constructive : en jouant du violoncelle, en ruinant la réputation de filles modèles, en draguant des mecs qui le prennent pour une fille, en embêtant les élèves sérieux de sa maison, en dessinant, etc. Il n'est que mouvement. Sans doute parce que quand il s'arrête, il s'aperçoit du vide de son existence, et que cela le terrorise. Il perd alors le contrôle et peut rester des heures à pleurer. On comprend mieux pourquoi il préfère se cacher derrière le masque de la frivolité. Il pousse le vice de la désinvolture jusqu'à travailler le minimum ses cours. Il n'est pas rare qu'il soudoie un garçon un peu admiratif pour s'éviter de plancher. Mais malgré cela, sa mémoire, sa logique, et mine de rien son intelligence lui ont toujours permis de se maintenir -injustement- au dessus de la moyenne. Mais pour dire vrai, ce n'est que pour satisfaire ses parents, car, cela ne tiendrait qu'à lui, il pourrait arrêter les cours dès maintenant pour partir à la conquête de la scène. « Tu... accepterais … d'être mon... cavalier ? » bafouilla la jeune poufsouffle en attrapant sa manche.
L'androgyne dont la croissance parachevait sa beauté fascinante lui sourit. Elle était touchante. Sans doute se croyait-elle amoureuse de lui. Sans doute vivait-elle dans un conte de fées pour croire qu'un garçon comme lui pouvait s'intéresser à une fille aussi banale qu'elle. Encore, elle aurait été absolument laide, peut-être aurait-il trouvé cela fascinant d'un point de vue assez malsain. Mais là, rien, elle était plate, lisse, sans aucun atouts, sans aucun gros défaut non plus. Sauf peut-être sa niaiserie. Il attrapa doucement sa main. « J’espérai tellement que tu viendrai me le demander... Ce sera avec un très grand plaisir... » répondit Ewen d'un ton parfaitement niais.
Il déposa un baiser sur la joue de la demoiselle avant de la quitter au milieu de ce couloir. Il lui rendrait service en l'accompagnant, elle aurait enfin son heure de gloire.
Plus le soir approchait, plus la demoiselle s’avérait énervante, collante et bavarde. Ewen lui donna rendez-vous devant la Grande Salle, le jour J. Elle s'était faite belle, dans la mesure de ses capacités. Elle était presque devenue jolie. Mais son visage presque beau se décomposa en voyant arriver son cavalier. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Face à elle, ce n'était pas un jeune homme dans un complet qui lui tendait la main, mais une très ravissante jeune fille, ses cheveux blonds remontés en un élégant chignon, ses lèvres moqueuses teintées de rouge, son regard souligné de couleurs variées, son corps mis en valeur dans une robe violine et corsetée. Le jeune homme eut un rire. « Bienvenue dans le monde réel. Tu croyais sérieusement que je pourrais entrer dans cette salle avec toi ? Arrête de rêver, et s'il te plaît, fais moi le plaisir d'épiler tes sourcils, ils sont vraiment laids. » déclara-t-il d'une voix moqueuse, et méprisante.
Les regards ne la suivirent pas s'enfuir. Tous restèrent rivés sur cette charmante créature qui entra seule dans la salle, et n'y fit qu'une danse avec un beau jeune homme qui abandonna sa cavalière. Après ? L'appel de la cigarette fut bien trop fort, vous pensez bien ! * ** Les deux bambins grimpaient les escaliers à toute hâte, le rire aux lèvres. Ils avaient le même visage, les mêmes cheveux platine, le même air charmant. Ils avaient dix ans presque tout rond. Dehors, la neige tombait. Les planches de bois craquaient sous leurs pas. Peu de monde montait jusqu'au grenier de ce vieux manoir. Trop de place pour une famille qui périclitait... A trop vouloir préserver son sang, on finit par crever seul. « Allez, viens Gwenn ! On va devenir des sorciers, des vrais ! » lança le garçon en attrapant la main de sa sœur.
Elle rit en le suivant. Ils s'avancent sur le plancher branlant. Ils sont invincibles, ils sont tous les deux. Le monde peut bien s'arrêter de tourner, qu'est-ce qu'ils peuvent bien en avoir à faire ? Ne sont-ils pas les héritiers d'une grande famille de sorciers ? Ne seront-ils pas capables de gouverner le monde plus tard ? Mais si, toute la famille dit que les sangs purs régneront bientôt !
Ils arrivent à la fenêtre. Les carreaux sont brisés, les battants ne tiennent plus à grand chose. La fenêtre s'ouvre, l'air froid cingle leurs visages pâles. Mais ils s'en fichent, ils sont forts, ils sont deux. « Et si ça ne marchait pas ? » demande la sœur. « Je te sauverai ! » répondit-il avec un grand sourire. « Mais t'inquiète pas, tu sais ce que dise Papa et Maman, les sangs purs, ça ne meurt jamais, comme celui dont on ne doit pas prononcer le nom! » Ah bourrage de crâne élitiste quand tu nous tiens. Leurs mains se serrèrent. Leurs pieds s'avancèrent dans le vide. La chute leur parut douce, très lente. L'atterrissage fut lui bien plus brutal. La neige amortit néanmoins le choc. Pour le garçon surtout. Il n'eut qu'un petit hématome. Ça tenait de la magie de se sortir comme ça d'une telle chute ! Il se redressa en riant, serrant toujours la main de sa jumelle. Il se tourna vers elle. Son sourire se figea. La neige s'était teintée de rouge, son cri transperça les airs, résonnant à des kilomètres à la ronde. Comment aurait-il pu savoir qu'il avait un potentiel magique pour deux ? ** * Les trois MacGayl mangeaient dans la sinistre salle à manger d'un manoir qui empestait la mort. Depuis cinq ans déjà. Une odeur vicieuse, insaisissable qui s'insinue partout quoi qu'on fasse, qui ne s'efface jamais. La table est bien trop grande. Cela fait bien longtemps que les oncles et les tantes ne sont pas venus dans la maison familiale. De toute façon, tout le monde a toujours été trop occupé dans cette maison. Jamais un instant à consacrer aux choses réellement importantes.
Les deux parents se regardent parfois sans amour, puis retournent à leur assiette. Ewen repose ses couverts. Il n'a plus faim. Son plat est à peine entamé. Lui qui arrive à s'empiffrer de cochonneries à Poudlard, la donne est bien changée ici. « Puis-je sortir de table ? » demande-t-il d'une voix glacée.
Le père relève la tête. Son regard méprisant se pose dans celui de son fils. « Pas encore. Il faut que nous parlions. » Les poings de l'adolescent se crispent. Parler ? Cela sentait plus les remontrances que le dialogue ouvert et gai. Il se rassoit lentement, son visage se fermant un peu plus. « J'ai eu vent de ton comportement. Je ne t'envoie pas à l'école pour que tu ridiculises ton nom. Est-ce ainsi que je t'ai élevé ? A quoi joues-tu ? Crois-tu faire honneur à tes ancêtres en te ridiculisant ? Ou pire en insultant ce pourquoi ta famille se bat depuis des années ? » Ses ongles s'enfoncèrent dans la paume de sa main. Il ne répond rien, encaissant avec stoïcisme. « Tu es né pour servir la cause du Maître ! Tu le sais très bien ! Ta sœur aurait honte de toi ! » Son regard se durcit. « Oh vraiment, elle aurait honte d'un frère qui l'a toujours aimé, et elle adulerait un père qui n'a jamais été là que pour la gaver de mensonges ? Tu ne la connaissais pas. Tu ne l'as même pas pleurée. Tu ne me pleureras pas non plus si je crève. Alors ne m'oblige pas à servir une armée d'abrutis. Sang pur, pure stupidité, oui ! » cracha-t-il au visage de son géniteur en se levant, sa chaise tombant au sol.
La gifle tomba sur sa joue. La main qui agrippa ses cheveux lui arracha un léger cri. D'autres coups suivirent. « N'oublie pas ta place ici. » conclut son père. « Meredith, venez, nous avons mieux à faire que d'écouter les inepties de cet insolent. » La mère attrapa sa main, ils sortirent sans un regard pour leur pion. * « Hey, attends, t'es sûr de c'que tu fais ? » Ewen lance un regard amusé au garçon. Il s'arrête au milieu du couloir désert. Il toise sa proie avec un air malicieux. « Moi qui croyais que les Gryffondors étaient des exemples de courage... » murmura-t-il à son oreille avant de l'embrasser.
Le garçon se détendit instantanément. Il attrapa sa main et l'entraîna à sa suite. Il savait parfaitement où il allait. L'autre se laissa guider sans résistance. On se demande bien où est la combativité de certains lions... Ils entrèrent dans les toilettes. Là encore, l'endroit était calme. Normal à une veille de vacances, les élèves sont tous occupés à faire leurs valises. « Mais... Et si quelqu'un rentre ? » demanda le garçon alors qu'ils entraient dans une cabine.
Ewen lui jeta un regard blasé. « Et bien tu fermeras ta grande bouche, et on sortira quand ils seront partis... Tu sauras te retenir de hurler de plaisir pendant deux minutes j'espère ? » déclara-t-il calmement en déboutonnant la chemise du garçon.
Il était beau, plus vieux que lui aussi. De deux ans. Il ne serait plus là l'année suivante. C'était en partie pour cela que le beau blond l'avait choisi. Pour qu'il ne le harcèle pas trop longtemps une fois qu'il l'aurait quitté. Et c'était imminent. A vrai-dire, il le quitterait sans doute en revenant de vacances, histoire d'attaquer l'année avec une bonne nouvelle. Il l'embrassa à nouveau.
Ewen remit son pull. Il recoiffa ses cheveux. Son Gryffondor se rhabillait. L'androgyne n'avait plus un regard pour lui. Il avait eu ce qu'il voulait. Une première fois agréable dans les bras d'une personne attirante. Il n'avait plus besoin de lui. La page était tournée. L'autre attrapa sa main. Il la retira abruptement. « Ewen... Je suis désolé si je t'ai fait mal... Je... » « On se revoit à la rentrée d'accord ? J'ai besoin d'être seul, tu comprends ? J'ai besoin que tu me fiches la paix. » lâcha-t-il froidement en quittant les lieux.
Mimi raconta ensuite qu'elle n'avait jamais vu un Gryffondor pleurer autant. * ** La famille MacGayl était presque réunie au grand complet en ce jour sinistre. Une armée de robes noires. Les visages n'étaient pas plus tristes qu'à l'accoutumé, juste glacé, froid, impassible. Ils étaient en cercle autour d'une fosse minuscule dans le cimetière familial. Le cercueil était insignifiant. Couvert de roses blanches. Une enfant venait de mourir. Une héritière du nom MacGayl venait de rejoindre ses aïeux. Certains membres de la famille présents en ce jour ne l'avait jamais rencontrée de son vivant. Dans cette famille, on s'intéresse plus aux morts qu'aux vivants.
Au premier rang de ce cercle de mort, un petit garçon, le seul à être réellement triste dans cette mascarade. Le seul qui laisse éclater une peine sans nom. Le seul qui laisse ruisseler sur ses joues un torrent de larmes. Le seul à regretter de ne pas avoir pu la sauver. Chacun jeta une poignée de terre. Puis le cortège revint dans le manoir familial.
Le repas fut presque silencieux du début à la fin. Seul les hoquets d'un enfant en pleurs ponctuaient le bruit des couverts sur les assiettes. Dès que la collation fut terminée, on l'envoya dans sa chambre, prétextant une discussion entre adultes.
Le petit sortit de la salle. Mais comment vivre seul ? Comment rester sans elle ? Il erra un moment dans les couloirs, puis revint s’asseoir à côté de la porte de la grande salle à manger. Blotti contre le montant de bois, au moins il entendait des voix. Ce n'était pas la sienne, mais cela compensait le vide. « Avait-elle montré des signes de magie ? » demanda une voix. « Non, pas encore. Alors que son frère avait déjà témoigné quelques signes prometteur. » répondit sa mère. « Alors vous pensez qu'elle était... Imperméable à la magie ? » « Sans doute. Il est heureux qu'elle ait trouvé la mort, cet accident nous évitera tout déshonneur. » conclut son père.
L'enfant plaqua sa main sur sa bouche, étouffant un cri. Il partit en courant vers leur chambre, enfin vers sa chambre à présent. Il garda le silence jusqu'à son entrée à Poudlard. • Pseudo - T'en as un particulier, sur le veb ? Pourquoi lui ? - : Cherchez donc qui peut bien se cacher ici ! • Prénom - Nan parce que y'a une vraie vie, avec des vrais prénoms. Le tien ? - : Si je le dis, c'est plus drôle ! • Âge - T'es un vieuuuuux ? - : Si tu trouves qui je suis ailleurs, tu sauras ! • Sexe - Non merci ! T'es une madame ou un monsieur ? - : Idem ! • Forum - Comment l'as-tu donc connu ? - : Je suis infiltré ! Damn it !
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