Aidan ? Rien que son prénom incarne la douceur. La parfaite gentillesse, celle qui vient du cœur. Spontanée et trop innocente. Trop pure. Aidan c’est le garçon qui pense d’abord à vous avant de penser à lui. Il ne vit que pour les autres. Il s’en oublie parfois. Trop peut-être. Mais seulement quand il vous apprécie. Quand il vous surkiff, c’est bien pire. Il baisse sa garde. Capable de s’écraser, de se faire écraser, de se rabaisser. Se taire, juste pour vous faire plaisir. Pour vous donner raison. Parce qu’il sait que si c’est vous, c’est lui qui est en tord. Il vous imposera rarement ses choix car il ne s’estime pas au-dessus de vous pour se permettre de le faire. Mais il déteste qu’on le lui fasse remarquer, qu’on mette à jour chez lui ce trop plein d’affection qu’il a pour vous, l’ignorance qu’il a de vous suivre les yeux fermés. C’est un ami fidèle qui se plierait en quatre pour vous redonner le sourire. Celui qu’il arbore constamment.
Ca lui donne un petit côté très niais et pourtant… C’est un garçon réfléchit. Il pense beaucoup même. Mais il pense avec ses sentiments. Il ne calcule pas, jamais. Il est maladroit, c’est certain. Quand il s'agit d'exprime ses sentiments, comme dans ses gestes, à croire qu’il a deux mains gauches. C’est un jeune homme réservé qui vous parlera rarement de sa vie, il n’aime pas s’exposer, ni se montrer. S’imposer tout simplement. C’est d’ailleurs pour ça qu’il se montre très discret, non seulement avec ses fans, mais aussi dans sa vie personnelle. C'est la raison pour laquelle sa vie privée est si bien préservée des médias, aussi chaotique soit-elle. Cette réserve ne signifie pourtant pas que c'est un associable. Il parle, parfois beaucoup, sans forcément réfléchir, pris par l'impulsivité d'un sentiment, d'un ressenti, d’une émotion qu’il ne contrôle pas. il s'agitte beaucoup par contre, quand il est avec Kerran, Jude, Angélique est Dean. Là il devient une pile électrique.C’est aussi la modestie en personne, il n’a pas conscience de ses talents, ni même du bien qu’il peut faire par sa simple présence, et s’il y a bien quelqu’un chose qui l’horripile c’est qu’on le félicite ou qu'on l'admire. Qu'on lui porte trop d'intérêt, tout simplement.
Et ce n’est parce qu’il vous donne l’impression que vous êtes en droit de lui imposer tout ce que vous voulez que vous pourrez vous le permettre. Il lui arrive de s’ « énerver », et encore, entre nous c’est un bien grand mot. C’est un phénomène extrêmement rare, soit, mais vous en êtes désormais averti. Si jamais cela venait à arriver, il ne vous blessera pas. Il vous fera seulement une petite remarque sur le ton de la rigolade avec son joli sourire, ravalant bien gentiment sa fierté, et il se terrera dans un mutisme à vous en donner des frissons dans le dos. En fait, il vous fera juste sentir que là, vous êtes allé trop loin pour qu’il vous accorde encore de son temps. Mais rassurez-vous il n’est pas rancunier, le lendemain il vous aura pardonné. Il aura tout oublié après une bonne petite nuit de sommeil. Aidan dit cependant beaucoup de jurons. Il aime ça, si je ne puis dire qu’il adore... l’univers du rock, très certainement. C'est comme la bière et les clopes. Il se vexe vite aussi, il se sent honteux pour un rien et c’est là qu’il a son foutu tic
nerveux : il tape légèrement du pied sur le sol. C’est discret, silencieux, mais c’est bien là.
Alors oui, ce petit bout d’homme se fait souvent prendre pour un con, très souvent même, parce qu’il accorde une confiance aveugle quand il pense que vous êtes une bonne personne. Mais tout le monde sait que les gens ne sont pas tout blanc et que la vie n’est pas toute rose. Il en a conscience, mais il s’en fiche. C’est quelqu’un de simple, de naturel, qui se fiche royalement de savoir s’il vous plait. C’est ainsi et n’essayez pas de lui ouvrir les yeux. Il n’est pas bête, il est juste bien trop humain. Sachez tout de même qu’il ne s’attache aux personnes que très difficilement. Des amis il en a, certes, des véritables très peu. Rares sont ceux qui ont le privilège de voir un peu plus loin que son sourire béat qui trône sur son visage. Elles se comptent sur les doigts d’une main en vérité, c'est les membres de son groupe. Mais il aime la compagnie, il redoute la solitude, il la fuit. Alors il cherchera toujours quelqu’un avec qui passer du temps. C’est vital, il aime les gens, mais il ne vous couvrira pas de bisous, ni de câlins. Il n'est pas tactile, maniéré par contre, parfois bruyant surtout quand il rit. Non, il n’y a qu’avec Kerran que sa réserve naturelle le pousse à se montrer plus… physique, plus expressif qu’il ne l’est déjà.
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Hallow c'est le mec sur la scène à droite, juste devant Angel, à côté de Dean et Jude, derrière Damon. C'est le gars, pas très grand, d'un mètre soixante-dix à peine. Vêtu d’un débardeur noir, et d’un jean tout aussi sombre, suffisamment moulant pour te laisser deviner sa musculature. Tu constate d’un premier coup d’œil qu’il pas très épais, mais musclé juste comme il faut. Ni trop, ni pas assez. Ses muscles sont tout en longueur, ils suivent délicieusement bien l’ossature un peu épaisse de ses bras dénudés et de ses longues jambes. Ils gonflent sa peau légèrement hâlée, s’accordent avec les mouvements du tapping qu’il exerce sur le manche de sa guitare, qu'il semble caresser avec presque trop d'aisance. Comme si ses longs et fins doigts avaient été conçus pour épouser l'instrument. C'est certainement le cas, car il est bon, il glisse dessus avec ses ongles coupés courts. L’instrument à corde lui arrive au niveau des hanches. Il préfère la porter basse, nonchalamment posée sur ses os légèrement saillants. Son bassin est relativement fin, balancé vers l’avant, ses épaules légèrement plus large, sa colonne timidement courbée. Une silhouette masculine, celle d'un jeune homme de dix neuf ans qui fait un tant soit peu attention à lui.
Sur scène il est autre. Il est là, sans l'être. Ses paupières légèrement baissées, rivées sur les cordes se dévoilent sous ses cheveux bruns coupés au carré, effilés à l’asymétrique. Il relève alors la tête, ses yeux se posent sur cette foule hurlante et c'est de ses pupilles d’un bleu-gris qu'il la toise. Sa mâchoire est sans doute un brin trop carrée, mais il est américain, ne l’oublions pas. Elle tranche avec ses joues légèrement creusées, son nez parfaitement droit et ses fines lèvres qui s'étirent quand l'euphorie le gagne doucement. C'est un sourire franc et sincère qui vient illuminer ses traits. Comme son regard, qui ferait très certainement tressaillir même le gars le plus stoïque d'entre vous, surtout maquillé comme il l’est prestement. Charbonneux, relevant encore d'avantage leur couleur si particulière. Si profonde qu’on s’y noierait volontiers. Il a d’ailleurs cet éclat dans le regard, c’est la vie qui l’habite, cette joie de vivre qui n’a pas d’égal. Et même tout transpirant de sueur sous les lumières des projos il ne perd en rien son charme naturel. Au contraire. Malgré cette virilité d'adolescent, il dégage quelques chose de très féminin qu'il s’avère difficile d’en cerner la source, peut-être ses manières, ses hanches qui balancent légèrement ou alors ce coup de tête donné pour dégager son visage des mèches de cheveux.
A défaut d’être recouvert de tatouages comme bon nombre de rockeur, Aidan éprouve beaucoup plus d’attrait pour les piercings, pour ne pas dire qu’il en est carrément addict. Vous remarquerez d’ailleurs qu’en fonction des jours certains seront retirés, d’autres ajoutés. Une passoire ? Presque. Commençons par les oreilles, ceux-ci ne sont jamais retirés, c’est l’exception qui confirme la règle. Donc, trônent sur ses lobes des plug en corne noire, incrustés souvent d'un motif en nacre, ou des tunnels en acier, d’un diamètre de deux centimètres. Vient ensuite son septum, percé il y a quelques années déjà, il ne le porte que très rarement, pour cause : « C’est chiant pour se moucher » m’a-t-il m’a confié la dernière fois. Ensuite deux labrets décalés, ou snakebites, sur sa lèvre inférieure. Un piercing sur la langue. En descendant toujours plus bas nous arrivons sur son ventre. Abdos légèrement dessinés, il a décidé de se faire percer le nombril. Non, ce n’est pas un truc de fille, et sincèrement ça lui va à merveille, mais vous ne le verrais que très rarement, peut-être en le croisant à la piscine. Enfin, dans la continuité de l’aine, de chaque côté de son bas ventre sont apposés deux piercings de surface en acier.
En bref, son physique est en parfaite adéquation avec son caractère. Une innocente beauté, angélique à en devenir presque insolente. Sauf qu’il n’en a pas conscience ou qu’il s’en fiche, et que par conséquent il n’en jouera pas, forcément. Et afin de marquer le début de cette nouvelle rentrée des classes, Aidan à décidé de décolorer sa tignasse pour un joli blond cendré. Il ne sait pas encore pour combien temps, mais sa couleur naturelle lui manque dejà un peu.
« Bonsoir messieurs ! Sachez que nous sommes ravis que vous puissiez nous accorder cet interview, après votre dernier concert pour un long moment… Car comme nous le savons tous, tous les deux, Hallow et Damon vous allez terminer vos études, et donc mettre vos carrières de côté un petit moment. Pour l’occasion, nous voulions revenir sur vos pas ! Dites-moi, vous venez d’où tous les deux ? »DAMON : .... *Petit haussement de sourcil.* Personnellement, je viens de la cuisse de Jupiter. Je suis un demi-dieu vivant, et tous les soirs, je vais rendre visite à mon oncle Poséidon et..... *se fait couper. *
HALLOW : *Secoue négativement la tête en riant doucement.* Wow... "Demi-dieu". Rien que ça ? *Le fixe, tout sourire.* Pour ma part c'est bien moins extraordinaire et comparable que les origines de Damon. Je suis né à Seattle, avant que mes parents ne décident d'aller s'installer à Londres il y a de cela peut-être six, ou sept ans.
Enfin, avant que ma mère n'aille s'y installer en fait. L'année de la mort de mon père, tué dans un accident de voiture. Bêtement. Enfin... tous les accidents sont bêtes. Mais surtout celui là. Il serait sans doute encore là s'il avait été sorcier. S'il avait pu lancer je ne sais quel sortilège pour se sauver ou je ne sais quoi. Ou juste si ma mère avait était là, avec lui dans la voiture. Ma mère, Kath'. C'est juste une femme magnifique, une sorcière d’exception, et elle était parfaite avec mon père, Dav’. Ce mec lambda qui bossait comme commercial dans une petite société, qui a tout fait pour qu’elle ait la vie plus normale possible. Alors grande nouvelle, oui, je ne suis pas un "Sang pur" comme j'aurais pu le lire dans certains torchons people. Un sang-mêlé, ouais, c'est comme ça qu'on appelle les mecs comme moi, non ?
Bref, on s'est alors retrouvé seuls. Juste... tous les deux. On s'est débrouillé, dans notre petit appartement de la banlieue londonienne. Enfin tout ça, ça ne te regarde pas. Et ça ne regarde personne d'autre qu'elle et moi d'ailleurs. Personne ne le sait, personne ne le saura. Je préfère laisser croire qu'ils sont encore ensemble, qu’il est toujours là, ça m'évite d'avoir à m'étaler sur le sujet. Parce que je sens que toi, gentille journaliste comme tu es, tu me poserais la fâcheuse question, à savoir comment je l'ai vécut, comment j'ai grandi en l'absence d'un père, et bla bla bla. Mal. Oui, mais j'ai jamais été seul, encore aujourd'hui et c'est ce qui m'a fait tenir jusque ici.
« Votre passion pour la musique date de votre enfance ? Vous venez d’achevez votre tournée, pour votre dernier Album EPIC FAIL. Forbidden Games est de renommée mondiale, que ce soit dans le monde des Sorciers ou Moldus… Comment faites-vous ça ? Une recette magique ? »HALLOW : Très honnêtement : non. Jouer du piano à l'âge de quatre ans pour une question d'éducation ne m'a franchement pas conquis. *Sourit doucement.* C'est venu bien plus tard, quand j'ai emprunté une guitare à une pote, qu'elle n'a d'ailleurs jamais revu. *Petit rire puis hausse les épaules.* Je pense que c’est avant tout parce qu’on aime ce qu’on fait... *Tourne la tête vers Damon.* ... ou alors c'est pour sa voix... ou sa gueule. *Sourit* Il faudrait leur demander.
DAMON : Touché ces deux univers… Ce n’était pas vraiment voulu à la base. Ca nous fait juste bien plus de concert à faire, et c’est totalement différent. Mais franchement si c’était à refaire ainsi, on le referait, sans problèmes !
La musique c'était au départ l'idée de mon père, pour "m'ouvrir l'esprit" qu'il disait. A cet âge je devais être vachement fermé et puis à quatre ans franchement... pas d'oreille musicale et encore moins de dextérité pour pianoter. J'ai donc fait la tête aux instruments et aux solfège pendant longtemps. Mais je me suis rapidement rattrapé. J'ai appris plus vite que je ne l'aurais imaginé. Il faut dire aussi que je ne faisais que ça, dès que j'avais du temps, matin, midi, soir. Nuit. Au grand désespoir de mum' & dad' quand ils eurent le malheur de m'offrir ma première guitare électrique pour mes quatorze ans. Ha. C'te guitare, la réplique parfaite de celle de Zacky V. : blanche et ensanglantée. Je pense qu’ils me soupçonnaient déjà d’aimer très fortement l’influence punk, métal et rock. Bref, c’est mon bébé. Il m'arrive parfois de la ressortir, juste pour taper deux trois arpèges, pour ne pas les mon géniteur.
Mais je ne changerais rien, non. C'est bien trop parfait comme ça l'est. T'as un groupe de personnes soudées, qui s'apprécient et qui aiment ce qu'elles font. Quitte à ne pas dormir pendant une semaine car il faut enchainer concert sur concert, tu le garde, parce que tu partage quelque chose d'unique et ça nous l'est bien rendu.
« On raconte beaucoup que vous vous êtes rencontrés dans un bar… Est-ce que c’est vrai ? »DAMON : Oui et non. Disons qu'on s'est surtout rencontré à Durmstrang là où nous avons tous les deux commencés nos études. *Petit sourire narquois et jette un regard à Hallow* A cette époque là, je ne pouvais pas le supporter. Le bar c'est après. Bien après. Où on a plutôt fraternisé.
HALLOW : ...Véridique. Une vraie tête à claques. La première fois que je l’ai vu, je crois que je m’en souviendrais toute vie, il m’a broyé les doigts avec sa godasse quand je ramassais mes affaires que j’avais fait tomber par terre dans le couloir. Je ne sais d’ailleurs toujours pas s’il l’a fait exprès. *Soupire.* Forcément on a très mal débuté. *Grand sourire. Jette un regard à Damon.* Le fameux bar… Quand je l’ai vu jouer de la guitare en entrant, mon estomac s’est retourné. Puis en fait j’suis resté pour l’écouter, p’t’être bien même que j’étais jaloux. Et on s’est lancé un défi à savoir celui qui jouait le mieux. Et on a continué à faire ça chaque semaine.
DAMON : Et puis nous voilà ici.
Durmstrang. Juste les dernières meilleures années de cours de ma vie. C'est là que j'ai fait la connaissance de tout le monde. Kerran et Jude. Dean aussi. Et Angel par contre je sais plus d'où elle sort. Mais j'ai vraiment sympathisé avec la fratrie qu'après mon retour. J'ai dû arrêter les cours quelques mois pour aider ma mère. Juste le temps qu'elle monte son boîte. Je suis revenu à temps pour les examens et par je ne sais quel miracle j'ai réussi.
J'aurais sans doute préféré faire leur connaissance avant. C'est sûr même. Mais les retrouvailles dans le bar je crois que ça reste mon meilleur souvenir, parce que là j'ai vu Kerran. Le vrai, l'authentique, celui qui te parle avec passion et sincérité juste avec sa musique. Elle te transcende. T'es transporté. Bref, j'crois que c'est là que j'ai eut le coup de foudre. Que j’ai su que tu n’étais pas juste ce mec avec cet air narquois. Le gars qui se croit au-dessus de tout le monde. Alors pour moi, c'est un peu là que je t'ai rencontré.
« L’idée de monter un groupe. Elle vient de qui à la base ? Damon, vous dites souvent que vous n’étiez pas destiné au chant, mais à la guitare, à la place de votre ami, Hallow ? Comment cela se fait-il alors que vous êtes devenu chanteur ? »DAMON : Je joue souvent de la guitare vous savez ? .... *Petit air narquois.* Même sur scène. Non mais, l'idée de monter un groupe, elle m'est venue un soir. J'étais totalement bourré, et je chantais comme une casserole une chanson des sœurs Bizzard. La chanson préférée d'Hallow même... Enfin on disait ca en déconnant et au final.... *Regard vers Aidan.*
HALLOW : … la semaine suivante on fait une maquette de deux, trois chansons. Sans qu’il soit bourré, normal. C’était plus pour voir si on avait nos chances, vous voyez ? On l’a fait transmettre à un petit label du coin, qui nous a proposé de faire un essai avec du vrai matos. Ils ont accrochés.
DAMON : Je joue de la guitare depuis que je suis petit. *Hausse les épaules.* Mais apparemment les mecs sont fan de ma voix, alors pourquoi pas. Et tant que j'peux jouer de temps en temps ca me va. *Sourit.*
HALLOW : Fan... N'abuse pas non plus, t'avais juste la voix la plus potable des potentiels membres du groupe...
DAMON : Plus sérieusement, Hallow à tout dis. Mais un duo c’est moins remarquable. Alors on a cherché, et voilà on est un groupe, et on est inséparable !
« Hallow, vous êtes sûrement le plus discret de la bande… Mais aussi le plus couru par vos fans. Vous êtes jeune, beau, des études à achever. Comment vivez-vous votre célébrité au quotidien ? »… N'importe quoi... Puis pourquoi moi d'abord?
DAMON : Croyez-moi, il le vit très bien....
...J'sais pas ce que je dois comprendre quand tu dis ça... Puis t'es bien placé pour dire ça...
HALLOW : *S'éclaircit la voix.* Ouais, pas trop mal. C’est juste chiant de pas pouvoir se balader tranquille ou aller se faire un ciné sans être constamment accosté. Mais on finit par si faire, puis ce n’est pas trop désagréable quand on sait se faire discret, justement. *Regarde Damon.*
Au début ça allait, quand on était encore qu'un petit groupe. Après les choses se sont doucement envenimées. Plus possible de mettre un pied dehors, plus moyen d'aller faire les courses. Mais franchement pour rien au monde tu ne laisserais tomber la magie d'un enregistrement ou d'un concert. T'as quelques avantages aussi. Des rencontres faciles, des sorties aux avants-premières, des réduc' dans des magasins. En fait, t'échange ta liberté contre de l'adrénaline et des séances d'autographes. Cool, non ?
« Depuis vos débuts, votre style de musique ne cesse d’évoluer. Même l’univers dans lequel vous nous transporter. Vous parlez souvent de drogues, d’alcool, de fêtes, d’obsession, d’amour impossible, de choses taboues. Vous écrivez vos chansons tous ensemble, ou c’est vous, Damon qui vous en chargez ? Et pour ce qui est de la compo ? En bref, comment vous vous organisez tous ensemble, dans le groupe ? Il y a un réel meneur ou pas ? »HALLOW : Qu'on le veuille ou non il y a forcément un leadeur. *Pointe du doigt Damon.* Comprenez, s'il ne veut pas chanter sur certains sujets, ou sur certaines mélodies, on ne peut pas avancer. *Sourit.* Mais on est un groupe et chacun apporte quelque chose de lui... Et puis, honnêtement, sa voix sans nos instru' fait franchement moins d'effet. Personnellement, je préfère bosser les compo'. Je ne suis pas très doué quand il s'agit s'écrire. *Fixe Damon.*
DAMON : … Meneur, j’en dirais pas tant. Disons que j’aime que les choses soient organisées. Et puis j’aime bien les motiver….
HALLOW : Ou nous torturer…. *rire*
« Plus on est célèbre, et plus les rumeurs courent… Alors si vous le permettez, nous aimerions savoir si certaines d’entre elles sont vrai ou pas. Et en savoir plus sur vous. Vous permettez ? »DAMON : Non.
HALLOW : *Silencieux.*
DAMON : Bon allez dites-nous tout…
« Nous avons appris que récemment, à la fin de l’un de vos concerts à Tokyo que vous vous étiez fait agresser par un homme. Cela a dû être particulièrement marquant pour vous, non ? »HALLOW : *Hausse un sourcil.* Exact. Je ne pourrais pas vraiment vous donner les raisons qui ont poussés ce mec à se jeter sur moi aussi violemment - il m'a d'ailleurs fait un œil au beurre noir! - J'ai juste compris "slip". Donc je ne sais pas si c'était un fou ou juste un détraqué sexuel.*Rit, un peu nerveux.* Je me serais fait littéralement passer à tabac je pense, sans l'intervention de...*Jette un coup d'œil à Damon* ...Damon et les gars de la sécurité.
J'ai vraiment cru que j'allais y passer ce jour là. Mais comme d'habitude t'as été là. Au bon moment. T'es toujours là quand j'ai besoin. A croire que tu le pressens... Quand je vais me faire détruire la tête, quand je suis perdu, quand je suis bourré, quand je ne comprends rien, quand je suis trop stressé, quand j'angoisse. Je me demande quand même ce que je peux bien t'apporter pour que tu m'accorde autant de ton temps, parce qu'honnêtement je n’ai pas grand chose à t'offrir.
« C’est quoi votre moment préféré de la journée ? Et pour ce qui est d’une tournée en général ? Quand vous entrez sur scène ? Quand le public chante avec vous ? »DAMON : Mon moment préféré ? ... Ah ca c'est quand on rentre d'un concert, qu'on va à l'hôtel. Et qu'Hallow commence à chanter sous sa douche... C'est juste épique ! *Fou rire, et évite un coup.*
HALLOW : Tu crains sérieux...*Plisse un peu les yeux.* ... Quand je dors. Ca m'évite de l'entendre déblatérer des conneries, puis c’est franchement fatiguant...
DAMON : Juste avant de monter sur scène, on stresse à mort. On entend le public crier nos noms... C'est juste magique. Et quand nos fans chantent avec moi, ou même tapent dans leur main, c'est quelque chose de super fort. Faut le vivre pour le comprendre. C'est qu'on partage quelque chose tous ensemble, et c'est magique.
HALLOW : Ouais je crois qu’il a tout dit. Mais je pense que la relation entre un guitariste et son public n’est pas exactement la même. C’est peut-être plus… fusionnel.
J'en ai deux des moments préférés dans une journée. Celui où on se retrouve tous pour faire souvent n'importe quoi dans la chambre d'hôtel. Quand on danse comme des malades, qu’on se raconte des veilles blagues, qu’on fait des jeux nazes et puis après c’est l'after. Quand ça se calme. Quand on est plus que tout les deux. Là, tu vas prendre ta douche et moi j’attends dans le lit. J’me roule dedans même, pour faire le matelas, même s’il est déjà bien fait parce qu’on a tous sauté comme des dingues dessus. Puis je prends ma douche, je chante, oui, comme une casserole, et j’adore ça ! Et puis on se couche, et on discute.
« Dans la presse people, nous avons pu souvent vous voir tous les deux accompagnés. Vous Damon de jeunes femmes, souvent blondes d’ailleurs, et vous Hallow plutôt d’hommes un peu excentrique. Comment vous vivez vos relations amoureuses avec votre célébrité ? Cela ne doit pas être facile tous les jours ? »DAMON : Pourquoi vous voulez tenter votre chance ?
Tu choisis quand même mieux d'habitude...Regarde-moi ce boudin...
HALLOW : *Soupire.* Honnêtement je ne sais pas… jusqu’ici mes relations n’ont pas durées assez longtemps pour que j’arrive à déterminer si c’était moi ou la célébrité qui les faisaient se barrer aussi rapidement. *Léger sourire.*
DAMON : On nous approche en tant que stars généralement. Alors comment savoir ?
Des hommes excentriques, elle est bonne celle-là tiens. Des hommes tout court. Un minimum intéressants tout de même... et ils n'ont pas été si nombreux que ça. Et je ne m'affiche pas non plus...
Et toi, tu m'étonne qu'on t'approche. Trop. Beaucoup trop. Ça me rend dingue, tu le sais ça ? Non, évidemment, tu vois rien. Tu vois pas non plus que ma vie sentimentale est un véritable désert, c'est... chaotique. Ou alors tu le vois, mais tu t'en fous. Ce n’est pas faute d'essayer de t'oublier pourtant, mais je dois tellement te transpirer par tous les pores que je les fais fuir avant même de savoir comment ils s'appellent.
« Beaucoup de rumeurs disent que ce ne sont que des apparences. Mais que vous sortez ensemble. Alors…. Info ou Intox ? »Mais c’est quoi cette question de… merde !?
DAMON : Vous aimeriez le savoir.... *Provocateur.* Non, ce type, c'est mon meilleur ami. Mon frère. On sort pas ensemble... Et puis j'aurais bien trop peur de me faire casser la gueule par ses fans... *Jette un regard à Hallow.*
HALLOW : ... *Silencieux.* Hm ? Vous rigolez ? Honnêtement j’ai une tête à me faire ce genre de gars ? Puis, ouais, ça serait presque incestueux là…
Non, non, non, non on sort pas ensemble. Non, j’ai pas une tête à me le taper. Non, je n’ai pas envie de me le faire. C’est déjà fait. ll y a quoi... trois jours ? J’ai plus envie. Si, j'ai encore envie. Non. Parce que je ne veux pas que tu me jette encore. Parce que je n’ai pas envie que tu me sortes encore que j’suis qu’un pauvre con. Que tu claque la porte, que tu barre et que tu laisse tomber. Puis que tu revienne. T’avais raison, j’suis qu’un con. J’suis qu’un pauvre con qui a osé espérer qu’il pourrait se passer autre chose que de la baise. Pitoyable. Je me ferais presque honte d'être aussi naïf. J’sais pas même pas ce que j’attendais comme réponse ce soir là... Pas celle là en tout cas, c’est sûr. Mais une autre m’aurait sans doute étonné et là tu te serais ouvertement foutu de ma gueule. Oh mais bordel... juste de te sentir contre moi Kerran, ça a juste été bien trop... Mais je resterais le meilleur ami qu’on se tape un soir, comme ça, pour passer le temps, hein ? C'est bien aussi. Il y en a qui paierait ne serait-ce que pour te sentir. En fait si, j’ai encore envie, mais je veux plus que ça. J'te veux toi, tout court. Tout entier. Rien qu'à moi.
« On dit que vous venez tous les deux de familles riches à la base. C’est vrai ? »HALLOW : Hm… Riche ça dépend avec qui on compare... On ne fait pas partis des plus grosses fortunes. Disons que ma famille gagnait assez pour vivre convenable et parfois s’offrir quelques sorties. Mais ils n’ont jamais été très dépensiers. Tout le contraire de moi.
DAMON : *Hausse les épaules.*
« Vous passez pour de jeunes rebelles de la société qui crient leur haine. Ou du moins c’est ce que les parents disent de vous. Pourtant nous pouvons remarquer que vous êtes plutôt engagé dans vos chansons. Elles portent toutes pour la plupart, des messages. Et puis dans vos actions. Surtout vous Damon. Pourquoi ? »DAMON : Je trouve votre question stupide. On est pas tous né avec des lingots d'or dans la bouche. Je suis matérialiste, sérieux, j'adore avoir la plus performante guitare, ou les jeans que je veux, ou le dernier balais pour faire des folies. Mais on a pas tous les moyens. Alors ouais souvent je passe mes étés à faire du bénévolat en Afrique, que ce soit moldu ou pas d'ailleurs. Et puis pour ce qui est des chansons... Peut-être que cela permet à certaines personnes à se sentir moins seules.*Agacé.*
HALLOW : *Souffle tout bas.* Ca se voit pas, mais il lui arrive de penser à d’autres personnes qu’à lui. *Sourit.* Vous savez les parents disent beaucoup de choses. Les chansons sont engagées, oui, parce qu'on conçoit la musique comme telle. Un moyen de véhiculer quelques choses qui a du sens et de l'intérêt, et pas sur ce que la chouette du voisin à fait la nuit dernière...
« On a pu voir sur Internet (Invention moldu, qui stocke toutes sortes de photos et textes.) où même dans nos presses, des petits extraits de petites vidéos… Oui oui ! De vous deux ! Enfin surtout de vous Hallow… Où vous êtes totalement… déchaîné ! Alors c’est quoi tout ça ? Vous cachez bien votre jeu ? »DAMON : *Hilare.*
HALLOW : Elles n'étaient pas destinées à être diffusées... *Lance un regard noir à Damon et essaie de garder un air détaché.* Hm. Bah écoutez, c'est comme ça... que je décompresse, avant ou après un concert... *Sourit un peu.* Maintenant vous connaissez mon secret pour mon calme légendaire sur scène.
Tu parle, je suis parfaitement calme avant de monter sur scène. Juste un peu stressé. Un peu seulement. Ha, j'ai honte... Là, tu vois m’dame, c’est bien plus que de la relaxation. C’est moi, mais bien. Bien comme pas possible. Bien comme personne ne le sera jamais autant. C'est nos moments à nous. Juste à nous. Et normalement il n’y a que Damon et parfois Kaine, Angel et Dean qui peuvent me voir comme ça, car il n’y a qu’avec eux qui je me foutterais en slip kangourou devant une caméra ou que je ferrais le gay parfait. Enfin, plus maintenant. Parce que t'as pas pu t'empêcher de les diffuser! Et ça va me suivre toute ma vie en plus...
« Bon, si vous faites vos études. C’est que vous ne souhaitez pas être des stars de la chanson toute votre vie ! Vous voulez devenir quoi après tout ça ? »DAMON : C'est bien Rock Star, non ? ... *échange un regard avec Hallow.* Vous le découvrirez peut-être un jour qui sait...
HALLOW : Aucune idée. *Réfléchis un peu* Hm… Pour l’instant ça me plait de faire des concerts. Peut-être que dix ans faudra que je change de vocation et c’est pas à ce moment là que j’aurais envie de refoutre les pieds dans une salle de cours. *Rit un peu.*
Je ne deviendrais rien si le groupe venait à s'arrêter. C'est simple, je suis mauvais en math, en physique, en histoire, en tout en fait. Ça irait encore si ce n'était que ça, mais je ne suis pas non plus doué en potions et sortilèges, métamorphoses et autres enseignements de sorciers. Alors je vais croiser les doigts. Qu'on reste ensemble, un peu comme le groupe ACDC, à 50 balais on sera toujours sur scène, toujours ensemble. A boire, sauter sur partout et danser jusqu'à pas d'heure. Je survivrais pas sans ça.
Mais là tout de suite, c'est Poudlard. Alors on va bien "gentiment" finir notre année et après on retourne sur les routes. Comme ça on aura bonne conscience et on agitera joyeusement nos baguettes. Et puis ça peut-être drôle. Quoi que...
« Merci pour le temps que vous nous avez consacrez et nous vous souhaitons tous bonne chance pour la fin de vos études ! »