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| [INTRIGUE] Je serais presque flâté de constater combien les ennuis m'aiment • Nikita |
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Pablo M. Knight
Messages : 115 Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: [INTRIGUE] Je serais presque flâté de constater combien les ennuis m'aiment • Nikita Ven 8 Juin - 13:53 | |
| Des nuits tourmentées, Pablo en avait connu des tas. Tant qu'il ne se rappelait plus de la dernière nuit réparatrice qu'il ait eu. Mais celle qu'il avait connu la veille n'avait rien à voir. A côté, les autres nuits semblaient si reposantes qu'il aurait presque espéré pouvoir les revivre. Mais il a beau être un Serpentard, le Knight était assez téméraire et plutôt que de se plaindre continuellement, il cherchait à savoir ce qui la différenciait des autres nuits. Déjà, la brûlure qu'il avait au bras, sans le moindre doute. Ce n'était pas une première mais au point où c'en était, ça n'avait rien de commun. Il se sentait étouffer et le pire, sûrement, c'était ce très mauvais pressentiment qui, s'il avait eu ne serait-ce que l'occasion, l'aurait empêché de fermer l’œil.
Cela n'avait bien entendu pas arrangé son caractère, ni son humeur. Mais il n'allait pas en faire état et le crier sur les toits en pleine nuit. Quitte à envoyer Rusard dans un des tableaux du château - on plaint le décor - il avait envie de sortir. De nuit, le pas discret, il regrettait de ne pouvoir transplaner. Mais ce n'est pas comme si il allait bien loin. Les Serpentards avaient la chance, comme les Poufsouffles, d'avoir les cuisines de l'école bien plus proches que leurs autres homologues. Inutile de détailler ce qu'il y a fait, cela tombe sous le sens. Le seul hic fut le bazar qu'il mit... La goutte de trop fut certainement quand il lança malencontreusement la farine dans la cheminée. Et encore, s'il avait vu de la fumée blanche en dégager ! Mais elle était grise... Les elfes ont paniqués en croyant qu'il avait mis le feu et lui... il se fit pincer par nulle autre que Emily Carlton. Il était beau, couvert de farine et de suie. Et encore une fois, il pouvait s'estimer heureux que le chemin soit si court entre les cuisines et sa maison ou sa toux aurait certainement réveillé tout le château ! Emily n'allait rien dire pour son escapade, après tout, elle n'avait rien à faire là non plus. Cependant, le fait de la voir a suffit pour que Pablo se persuade que grâce à elle, il dormirait bien.
Et en effet, il a bien dormit. Et il ne s'est pas méfié un seul instant de ce qui s'insinuait dans son corps. Ou peut-être était-ce simplement une sensation bien trop familière pour qu'il puisse la distinguer...
Il se réveilla beaucoup trop tard. Quand il se redressa mollement, les lumières lui donnèrent immédiatement la migraine, agressant ses yeux. Il avait envie de sa clope matinale et savait très bien qu'il avait fumé la dernière la veille. Son bras ne lui avait laissé aucun répit et le jeune homme se demanda bien comment il était parvenu à seulement fermer l’œil avec ça. Et ce n'est pas l'eau glacée de la douche qui y changea quoique ce soit. Lui qui haïssait le froid de cette eau, ce froid qui lui rappelait cette nuit où il s'est réveillé dans une forêt, le voilà qu'il serait resté des heures dessous. Et ce n'est pas les flashs qui le mitraillaient qui le firent bouger. Mais cela n'arrangea rien à ce mal de crâne. Vous savez comment ça se passe : une petite douleur, et pleins d'autres qui s'y ajoutent, puis tout ce qui vous agace le plus arrive et vous partez dans une colère que personne ne comprend. Pablo n'en était pas là mais ce n'était qu'une question de temps. La flamme était allumée bien qu'il ne sut comment elle avait débuté, tout ce qu'il y avait de sûr, c'est qu'elle ne demandait qu'un coup de vent pour tout brûler sur son passage.
Évidemment, il ne s'était pas présenté en cours, ayant raté la matinée. Ses homologues Serpentards l'avaient soigneusement évité quand il plaqua au mur un 6ème année car il avait osé souligner qu'il était de mauvaise humeur. L'idée même de lui montrer son tatouage pour lui glacer le sang lui vint mais son attention fut détournée quand on signala l'arrivée du Directeur de leur maison. Et sachant qu'il avait bien séché les cours, il valait mieux la jouer discret. Puis il avait mieux à faire. Son mal de crâne grandissait, il n'avait toujours pas fumé une seule clope et il se sentait furieux. Des souvenirs se mêlèrent au présent et très vite, il ne fit plus la différence. Il se souvint d'un livre dans lequel il avait laissé des informations sur son passé... Cela sembla devenir la chose la plus importante au monde. Comme à chaque fois qu'un souvenir lui revenait, il s'y accrochait. Mais cette fois, il ne sut faire différence entre souvenirs et réalité ; il se sentait comme vivre le souvenir... Et là, il avait besoin de son livre, à ce moment...
PABLO ; « Je cherche ce livre, j'ai besoin d'aller à la réserve. »
Avait-il sombrement annoncé, ayant déboulé dans la bibliothèque et ce en plaquant avec fracas un papier avec le nom de l'ouvrage soigneusement écrit.
BIBLIOTHECAIRE ; « Monsieur Knight, votre rôle de Préfet-en-chef ne vous donne pas le droit d'entrer ici ou à la réserve comme dans un moulin, ni de me parler sur ce ton. » PABLO ; « Je cherche ce livre et je me fiche de votre pensée. » BIBLIOTHECAIRE ; « Monsieur Knight je- » PABLO ; « J'ai dit que je cherchais ce livre. Ne me forcez pas à aller le chercher moi-même. »
Il venait de lui aboyer dessus en frappant des mains. Un tableau se décrocha dans le dos de la femme et elle sembla ébranlée par l'attitude du Serpentard.
PABLO ; « J'ignore de quoi je suis capable et je suis certain que personne ne veut le savoir alors... Ouvrez . l'accès . à la . réserve. »
Il prit soin de détacher chaque mot, la prenant pour une débile. Il roula des yeux quand elle fit allusions à un « état pas normal ». C'était quoi son état normal hein ? Cela acheva le peu de patience qui lui restait, « J'aurais prévenu... » Dans son dos, elle s'agita pour aller trouver l'infirmière. Il se retourna aussitôt pour donner un coup de bras dans des livres les jetant à terre. Ce n'est pas une vulgaire sang-mêlé de bas étage qui va dicter ma vie... Il leva sa baguette et murmura petrificus totalus avec une satisfaction moindre. Médiocre... J'aurais pu trouver mieux... Il haussa les épaules, tourna les talons en poussant les rares témoins sans ménagement. Seule la réserve importait et comme toujours, Pablo faisait tout pour obtenir ce qu'il voulait. Et il détestait qu'on se mette en travers de son chemin... du moins, c'est ce qu'il pensait à cet instant. Ses veines gonflaient et son mal de crâne couvrait tout discernement. Et il fallait qu'on l'entrave encore.
PABLO ; « Nikita Kovalevski... Je n'ai pas de temps pour tes histoires de famille, alors si tu pouvais ne pas me barrer la route, ce serait très agréable de ta part. »
[HJ : du n'importe quoi mais bon, j'ai une idée en tête autant au niveau de l'intrigue que de mon propre perso donc... En cours d'édition sinon]
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| Sujet: Re: [INTRIGUE] Je serais presque flâté de constater combien les ennuis m'aiment • Nikita Ven 8 Juin - 22:46 | |
| C'est étrange de découvrir que d'être dans un certain lieu peut apporter une certaine quiétude. Chacun doit bien avoir ce petit jardin secret impénétrable qui rend tout simplement heureux. Pour certains, ce doit être le lieu de jeux enfantins, une chambre, une maison. Nikita n'avait plus tout cela, plus la neige de Moscou, plus la maison de son enfance, plus de point fixe. Non, son lieu de sérénité, il l'avait trouvé au sein même de Poudlard. Il ne savait pas expliquer pourquoi cet endroit plutôt qu'un autre. Sans doute à cause des livres, cette ressource quasi inépuisable de savoirs. La bibliothèque était devenu son refuge. Et la plupart du temps, entre les cours, et avant le couvre-feu, c'était là qu'on le trouvait.
Or, en cet instant, il n'avait pas cours. Quelques heures de répit, quelques heures pour pouvoir travailler, pour cultiver son champ de connaissance. Tout simplement quelques heures de calme loin des piaillements, des cris, des insultes. Il savait que les cours de l'après midi, il les aurait en commun avec son cousin. Cela l'épuisait d'avance. Alors il savourait le calme des lieux, le silence surtout. Il alla chercher quelques livres, et après un salut à la bibliothécaire qui commençait à bien le connaître, il s'assit près d'une fenêtre.
Mais malheureusement, le calme ne dura pas vraiment. Il ne dura même pas une heure. Tout commença par un claquement de porte qui lui fit avoir un claquement de langue agacé, et relever la tête. Son regard bleuté tomba alors sur la cause de ce bruit. Lui, évidemment. Pablo Knight, serpentard de première catégorie, ami de son cousin, typiquement le genre de personne qu'il ne pouvait pas encadrer, surtout depuis qu'il savait. Et depuis la découverte de son allégeance à un être aussi infâme, il ne pouvait guère faire monstre de tolérance et avait plutôt basculer dans une méfiance totale. La guerre froide moldue à l'échelle individuelle.
Si ce type s'était juste contenté de claquer une porte dans une entrée bruyante, il aurait laissé passer et se serait replonger dans sa lecture avec un soupir énervé. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Il ne s'arrêta pas. Il continua son chahut à plus grand échelle. Et pour dire vrai, Nikita n'aimait pas cela. Même s'il n'estimait pas -du tout- le garçon, il savait qu'il était un minimum intelligent, or, il se comportait comme un idiot -ou un Griffondor surexcité-. Il était insolent, certes, mais pas au point de monter autant le ton vers un adulte. Il connaissait sa place. Il savait que cela ne fonctionnait pas comme ça ici.
Le Serdaigle se leva. La réserve ? Il voulait accéder à la réserve ? Il se foutait du monde là ! Son état laissait vraiment présager le pire. L'influence de... ? Peut-être. Pouvait-il faire cela sur ceux qui portaient sa marque ? Ce n'était pas impossible. Ou alors, ce crétin avait sniffé près d'une cheminée dans la matinée alors qu'on avait pas arrêté de dire qu'il ne fallait plus s'approcher des feux. Ça, c'était plus probable. A son niveau de stupidité. Et en quelque sorte, il préférait cette explication. C'était plus gérable. Plus pragmatique. Plus logique. Moins effrayant.
Le sang mêlé s'empressa de prendre le chemin de la réserve. Il eut un nouveau claquement de langue en entendant cette pauvre femme se faire pétrifier. Décidément, il était absolument incontrôlable ! Quel abruti. Il coupa entre les rayons qu'il connaissait sans doute aussi bien que la dame figée. Il arriva avant lui. À peine avant lui. Il n'eut que le temps de lui barre le passage, baguette à la main. Il n'avait pas peur d'un type comme lui.
« Mes histoires de famille n'ont rien à voir avec le fait d'arrêter un fou furieux qui ne contrôle plus ses actes soit parce qu'une marque sur sa peau influe trop sur son esprit, soit parce qu'il a été assez stupide pour renifler une cheminée alors qu'un virus magique circule par celles-ci. Et ne t'en déplaise, Pablo Knight, je n'ai pas pour habitude d'être agréable. Surtout avec les gens de ton espèce. »déclara-t-il froidement, son regard dur défiant celui du garçon.
Sa main était crispée sur sa baguette, ses muscles tendus. Il savait qu'en cas d'attaque, ce ne serait qu'une question de réflexe. Il espérait que les siens ne seraient pas mauvais. Il préférerait néanmoins ne pas en avoir à venir à cela. Ce n'était pas terrible pour son image de s'abaisser à des combats de pacotilles, il avait bien mieux à faire.
« De quel livre as-tu besoin ? Je le trouverai plus rapidement que toi. Et j'éviterai sans doute d'exploser la moitié des ouvrages par pur excès de caractère. »concéda-t-il d'un ton toujours aussi glacé.
Vu son état, il valait mieux être stratégique. D'abord, lui donner une partie de ce qu'il voulait, ensuite négocier, et l'amener à l'infirmerie avec le plus de douceur possible. Cela éviterait de nouvelles victimes. Et à part lui, il ne voyait personne d'assez suicidaire pour faire face à ce monstre de mauvais caractère.
« Je te demanderai juste en échange du livre, de me laisser t'accompagner à l'infirmerie. Pour déterminer si tu es naturellement aussi exécrable ou si cela tient d'un phénomène magique. L'offre est plutôt équitable non ? Puisque si tu refuses, je me verrai dans l'obligation de t'y amener contre ton grès. » conclut-il avec une implacable logique, un sang froid qui ne laissait transparaître aucun doute.
D'ailleurs, sa main ne tremblait pas. Il était sûr de ce qu'il faisait. Il était sûr que c'était son rôle de lui tenir tête. Du moins, cette fois. |
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Pablo M. Knight
Messages : 115 Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: [INTRIGUE] Je serais presque flâté de constater combien les ennuis m'aiment • Nikita Lun 2 Juil - 10:05 | |
| Tout l'énervait. A commencer par cette école. Le vieux barbu complètement taré qui ne lui disait absolument rien en mode « Tu trouveras ton chemin ». Mais aussi ces élèves, ces visages. Ces maux de crânes. Cette fichue bibliothécaire... C'étaient des sentiments que connaissaient parfaitement Pablo. Il n'était pas même surpris ou extraordinaire de se sentir ainsi pour lui. Quand on se réveille avec la mémoire qui dort encore, on a souvent envie de faire sa crise. En particulier à chaque souvenir illuminé par le réveil. Seulement, d'habitude, il ignorait ce petit monde. Durant même sept années à faire son vilain serpent, il ne s'amusait pas à faire de trop grosses scènes, préférant de loin attaquer sournoisement. Utiliser sa matière grise plus que rougir son poing en frappant.
Mais un voile, qui l'arrangeait presque trop, s'était posé sur ses pensées et sa façon de procéder habituelle. Si ça ressemblait fortement à du Pablo Knight ce qu'il faisait là, ce n'en était pas pour autant. « Mes histoires de famille n'ont rien à voir avec le fait d'arrêter un fou furieux qui ne contrôle plus ses actes soit parce qu'une marque sur sa peau influe trop sur son esprit, soit parce qu'il a été assez stupide pour renifler une cheminée alors qu'un virus magique circule par celles-ci. Et ne t'en déplaise, Pablo Knight, je n'ai pas pour habitude d'être agréable. Surtout avec les gens de ton espèce. » Ses histoires de famille n'avaient rien à voir avec sa folie ? Pour lui, il y avait un lien très étroit : par leurs problèmes à ne pas savoir laver leur linge en privé, Pablo avait imprimé son visage comme un des plus agaçants. Pas dans le sens où ce personnage était d'un ennui profond. Non, ceci aurait simplement permis de le classer dans la masse des autres élèves. Aussi difficile que c'était de l'admettre pour certains et en particulier son camarade Serpentard, cousin de Kovalevski, ce dernier était à part. Une logique et hygiène de vie très stricte. Si jamais Nikita Kovalevski avaient été un objet pour Pablo, cela aurait été une horloge. Une avec un balancier qui faisait résonner un bruit discret, presque imperceptible en-dehors des heures piles mais qui serait toujours présent.
Le regard de Pablo se durcit à peine quand il entendit parler de sa fameuse marque. Il n'aimait pas ça mais se vendre n'était pas réellement ce qu'il préférait faire. Puis marque ou pas, virus ou non, il avait une chose bien plus importante à faire. Il s'en fichait pas mal de se faire découvrir ou d'être exclu de Poudlard (il n'envisageait pas une seule seconde l'emprisonnement), son avenir semblait être diamétralement opposé à son passé : il était clair, net et précis sans la moindre source de lumière. « De quel livre as-tu besoin ? Je le trouverai plus rapidement que toi. Et j'éviterai sans doute d'exploser la moitié des ouvrages par pur excès de caractère. » Il ricana soudain, sortant de l'étude des champs qui s'ouvraient à lui. Bah oui, tiens, il avait raison ! Pablo allait parfaitement lui donner la possibilité de tomber sur une partie de sa vie avant lui. Le plus âgé des deux jeunes hommes ne prit pas la peine de répondre autrement à cette proposition. Mais le Serdaigle ne se démontait pas. L'accompagner à l'infirmerie ? Encore mieux. Il n'en avait pas besoin, il avait toutes ses capacités et plus encore, il se porterait juste mieux quand tout le monde aura fini de lui mettre des bâtons dans les roues.
PABLO ; « Garde tes raisonnements et stratégies pour toi, Kovalevski. Cela ne marche qu'avec quelqu'un qui veut écouter. Pourtant je suis certain qu'au fond, tu sais aussi bien que moi que je ne vais pas t'écouter sagement. Tu es quand même plus intelligent que cette bibliothécaire, non ? »
Un sourire ironique trônait sur ses lèvres alors qu'il s'appuya contre une étagère alentours. Le Knight ne le flattait pas pour obtenir ce qu'il voulait, Pablo ne fait jamais de faux compliments. Sauf dans très rares cas. De toute façon, il n'était pas désespéré ou idiot : il savait que ça ne mènerait nulle part avec ce sorcier. Mais s'il avait une quelconque estime pour Nikita Kovalevski, c'était bien au sujet de son cerveau et comment il pouvait l'utiliser. Le Serpentard pensait que son interlocuteur savait à qui il avait à faire.
PABLO ; « Je n'aurais aucun besoin d'aller à l'infirmerie si vous ne me rendiez pas tous dingue et ne m'empêchiez pas tous de retirer un simple livre. Je ne demande que ça. Je ne demande pas une semaine sans cours, de toute façon, ici, ce ne serait même pas des vacances... Je ne demande pas l'arrête des examens. Ni même à sortir. Non, je veux juste un simple putain de livre. »
Finit-il par lâcher, les sourcils de nouveau froncés. Il avait appuyé son « putain de » d'un coup ferme et sec dans le bois de l'étagère, l’ébranlant un peu. Il avala sa salive dans une mimique agacée.
PABLO ; « Alors tu sais, ton marché, tu te le gardes, Monsieur Droiture. Tu t'écartes et retourne à tes livres, pas de disputes, pas de simagrées, pas de blessés et moi, j'aurais ce que je cherche. Je prends le livre et je me casse, ça sonne un bien meilleur marché tu vois. »
Il lui fit un sourire incroyablement faux et avança avec décontraction dans sa direction. Pablo posa dans le plus grand calme (aussi faux que son sourire) sa main sur l'épaule du Serdaigle et appuya dessus pour le pousser aussi sèchement que possible. C'était une perte de temps pas possible. Rien de plus irritable. Une partie de son passé se trouvait derrière ces étagères. Il s'en fichait bien de la valeur des autres livres, celui-là était sans prix. Il serra les dents, sachant aussi bien que Kovalevski ne s'arrêterait pas là.
PABLO ; « Mais si tu tiens vraiment à me taper sur les nerfs, je vais devoir lever le poing ou la baguette. »
Sa main se resserra sur son long bout de bois. Il sourit une énième fois et au lieu de lever la baguette sur son « adversaire », il la tendit dans l'autre sens et murmura en agitant sa main « Deprimo ». Le sol s'affaissa aussi soudainement vers la surface pointée, emportant à l'étage d'en-dessous quelques étagères. Il pensait que ça suffirait à distraire le préfet, le temps de glisser plus loin dans la bibliothèque ou de se cacher dans le labyrinthe des meubles et livres. L'adrénaline prit alors progressivement la place de son sang dans ses veines et un sourire ravit trôna sur ses lèvres. Il ne se rendait même pas compte qu'il devenait un danger publique. Si son but aurait normalement été de simplement prendre ce livre, couvrant sa nature, un désir de tout envoyer en l'air l'en détournait presque... Même ça, ce n'était pas lui en fin de compte... ou si ? Il avait presque envie que Kovalevski le retrouve vite. Le livre ? L'affrontement ? Livre ? Affrontement ? |
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| Sujet: Re: [INTRIGUE] Je serais presque flâté de constater combien les ennuis m'aiment • Nikita Mar 24 Juil - 17:59 | |
| « Il semblerait que je partage avec cette bibliothécaire que tu sembles mépriser l'espoir qu'un jour tu arrives à obtenir un minimum de sagesse, Knight. Mais cela ne semble pas être le cas. Je vais sans doute arrêter de me fatiguer à discuter avec toi. »répondit froidement le préfet.
A partir de cette phrase le visage de Nikita se ferma totalement, ne laissant transparaître aucune émotion. Un masque de glace qui cachait une appréhension forte. Car même s'il se savait vraisemblablement capable de maîtrisé le garçon, mais qu'adviendrait-il des autres élèves présents dans la bibliothèque ? Et tous ces précieux livres, survivraient-ils à une bataille ? Le savoir ne devait être abîmé. Il ne devait risquer de détruire ce précieux trésor. Il comptait plus que la protection de tous les élèves de cette salle réunis. Pourquoi fallait-il qu'il pète son plomb dans cette pièce si chère au Serdaigle ? A croire qu'il ne pouvait s'empêcher de lui taper sur les nerfs, ce cher Knight.
Le Serdaigle resta de marbre face aux remarques de l'autre garçon. Qu'importait qu'il se moque de lui, qu'il le traite de tous les noms. M. Droiture justement avait des obligations de part son statut de préfet, et il ne s'y déroberait pas. Il n'était pas un lâche. Il réussirait à lui faire face. Sa main ne tremblerait pas en saisissant sa baguette.
Lorsque la main du Serpentard se posa sur son épaule, il lui jeta u regard noir. Il n'aimait pas être touché par ce type. Encore moins que celui-ci essaie de le repousser. Il résista donc de toute sa force. Il ne recula que d'un maigre pas. Une bien maigre concession face à la colère du garçon. Son calme semblait glacer ses membres. Le bloquer en travers du chemin. Une barrière qu'il serait difficile de faire ployer. Sa détermination était sans faille. Sa dernière provocation n'arracha pas même un regard à Nikita. Il ne faisait qu'attendre l'attaque.
Mais malgré tout ce qu'il avait envisagé, cela ne se déroula pas comme il avait prévu. Le sang mêlé ne put que lâcher un juron. Bon sang, les livres ! Il aurait voulu l'attraper pour lui coller une claque, mais son inattention avait permis au saligot de fuir. Le préfet parcourut des yeux le rayon où il se trouvait. Il aperçut dans le bout un jeune élève, apeuré. Il le pointa du doigt.
« Toi, fais évacuer la bibliothèque et va chercher des adultes. Vite !» lui cria-t-il.
Le garçon resta figé. Bon sang, qui lui avait mis un abruti pareil ! La situation était dangereuse !
« Tu es sourd ou faut que je te fasse bouger ! »hurla-t-il au gamin.
Le petit partit en courant et en hurlant. Au moins, l'évacuation serait rapide. Le principale problème restait : Pablo M. Knight. Il voulait aller vers la réserve ? Il n'y avait qu'une entrée. La solution était simple. Le Serdaigle courut vers la réserve. Restant néanmoins dissimulé. Dès que le Serpentard viendrait, il s'occuperait de lui. Il aurait préféré éviter l'affrontement, mais cela semblait inévitable. Baguette en main, il avait la ferme intention de neutraliser ce danger public.
(Désolé du retard, j'ai longuement hésité à ce que Niki pourrait bien faire dans cette situation... En espérant que ça t'aille !) |
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