• Caractère & Physique :

« Ronald Weasley ? Le rouquin là-bas ? Ouais. Il est sympa. Il a l'air, en tout cas. Il a toujours l'air de bonne humeur, aussi. Par contre je laisserais pas mes chocolats à sa portée. Toujours fourré avec les deux autres là, Potter et Granger. A croire qu'il les suit à la trace. Et euh... J'sais pas. Il est pas un peu chochotte ? » - Témoignage d'une élève de Gryffondor de 6e année

Voilà ce qu'on retient de Ronald Bilius Weasley quand on ne le connaît pas plus que ça.
Oui, Ronald est sympa, très. Il aime à faire sourire les gens, et tant que ça va, il le montre en puant la bonne humeur et la candeur à trois kilomètres. Il est enjoué, surtout quand il y a des sucreries à la clé. C'est ça d'avoir été élevé dans une famille où la cuisine fleure bon les petits plats tout chauds, on en a le cul gras. Enfin pas tant que ça, quand on regarde la fortune Weasley qui s'apparente à une pile de Noises. Ron est très tatillon sur ce sujet là. N'évoquez pas la pauvreté de sa famille, à moins que vous vouliez que soit il vous fasse la gueule, soit qu'il cherche à vous la casser, la gueule.

D'ailleurs, il est susceptible en général, le rouquin. Il n'aime pas du tout qu'on se foute de lui, pas du tout. Il prend chaque remarque au premier degré, et c'est un sujet récurrent de disputes avec lui. Victime d'un certain complexe d'infériorité du à sa place dans la fratrie Weasley - étant de plus précédé par des frères brillants -, il supporte mal les moqueries et cherchera plutôt à se mettre en avant, même pour un tout petit exploit. Il se pavane comme un coq fier, et n'hésite pas à exhiber ses talents, notamment aux échecs - si bien que plus grand monde ne veut se prendre de raclée en jouant avec.

Ce complexe d'infériorité se retrouve parfois dans sa relation avec Harry et Hermione. Être le meilleur ami d'un des sorciers les plus célèbres au monde, et d'une véritable tête d'ampoule chouchoute des profs, ce n'est pas simple, surtout pour lui qui a déjà subit la comparaison au sein de sa propre famille. Les prises de bec sont nombreuses, surtout avec Hermione. Mais comme on dit, qui aime bien, châtie bien.

Que dire de plus ? Arachnophobe au possible, arrivez avec une araignée, il vous fuira comme la peste, en hurlant de l'écraser, aussi.

Physiquement parlant, Ron est aussi cool dedans que dehors. Et qu'est-ce que je veux dire par cool ? Son air enjoué qui pue la bonne humeur et la détente. Parce que la plupart du temps, le dernier fils Weasley ne se prend pas du tout la tête, au contraire. Il sourit, il fait l'idiot, il a l'air idiot. Mais ça lui va bien, donc on s'en fout.

En tant que Weasley, il n'a pas échappé à la couleur de cheveux caractéristique de la famille. Des cheveux roux flamboyants, déjà ça se remarque bien dans la masse de capes noires. Mais ajoutez-y sa grande taille, et ça fait un lampadaire roux. En effet, Ron est grand, très, il dépasse même les jumeaux et Charlie, en grande perche qu'il est. Tout est grand chez lui, ses mains, ses pieds, ses jambes, tout. Mais il n'en est pas pour autant effiloché, il est même un peu grassouillet sur les bords - les poignées d'amour, cette malédiction - et large d'épaules.

Pour le reste, il a un visage rond, ponctué de tâches de son, de grands yeux bleus et le sourire facile.

• Histoire :

C'est un matin de mars, le premier, que naquit le plus jeune des garçons de la fratrie Weasley, Ronald Bilius, affublé de ce second prénom en l'honneur d'un de ses oncles. Un bébé de plus dans la charmante bicoque biscornue de Loutry Ste Chaspoule, c'était pas une mince affaire pour les deux parents qui avaient déjà cinq garçons plus ou moins turbulents à supporter, le plus s'apparentant aux jumeaux, le moins à Percy.

L'enfance de Ron, malgré les soucis d'argent de ses parents et la multiplicité des mômes, surtout qu'après il a fallu ajouter Ginny au panier, fut heureuse. Des parents aimants, et des grands frères toujours prêts à s'amuser. Il se retrouva installé dans la chambre en dessous du grenier, habité par la goule familiale. Au début, les cris et bruits que faisaient la bestiole l'effrayaient, petit gamin qu'il était, mais rapidement, il apprit à vivre avec. Sa chambre se décora vite aux couleurs des Canons de Chudley, son équipe de Quidditch favorite, dès ses six ou sept ans.

D'ailleurs le Quidditch prit une grande place dans sa vie, il suivait les matches avec intérêt à la radio, s'empiffrant de bons gâteaux de sa mère en disputant les résultats avec le reste de sa famille. La vie avec les jumeaux les plus farceurs du monde sorcier n'avait pas que des avantages. Surtout quand on casse le balai miniature du spécimen appelé Fred. La vengeance fut rapide, un ours en peluche chéri et adoré transformé d'un coup en une grosse araignée poilue. Et hop, voilà que le jeune Ron développa une arachnophobie sévère.
A son onzième anniversaire, il ne fut pas surpris de recevoir la fameuse lettre de Poudlard, mais ça ne l'empêcha pas de sauter dans tous les sens en braillant qu'il était content de l'avoir enfin.

Dès le voyage dans le Poudlard Express, Ronald fit la connaissance d'Harry Potter, ce gamin dont il avait souvent entendu parler comme étant le sorcier qui à un an à peine avait mis hors d'état de nuire le plus grand mage noir de l'époque, dont personne n'osait encore prononcer le nom. Autant dire qu'il était impressionné à la fois par ce garçon, et par son ignorance totale du monde de la magie. Les deux se retrouvèrent ensemble à Gryffondor, et ce fut le début d'une grande amitié. Une amitié à deux qui devint un trio quand, le soir d'Halloween, les deux garçons sauvèrent Hermione, une fille un peu agaçante et tête d'ampoule au possible, des griffes d'un troll des montagnes. Le trio ne se séparant plus, malgré les prises de bec continuelles entre Ron et Hermione, ils firent tout ensemble.

Récupérer la Pierre Philosophale dès la première année, où Ron fit preuve de son talent aux échecs. Descendre dans les entrailles du château à la seconde pour affronter le souvenir de Tom Jedusor, avec une baguette magique cassée à cause d'une virée en voiture volante. A la troisième, il découvrit que son rat, Croûtard, hérité de Percy, qu'il avait chéri toutes ces années, n'était autre qu'un Mangemort, ancien ami des Potter, du nom de Pettigrow. C'est en quatrième année qu'il se disputa méchamment avec Harry, aveuglé par cette jalousie latente qui le poussa à croire que son meilleur ami avait déjoué la Coupe de Feu sans même l'en avertir. Ils se réconcilièrent dès la fin de la Première Tâche, où Ron se rendit compte du danger dans lequel était son ami.

En cinquième année, il fut nommé Préfet de sa maison, au grand étonnement de toute sa famille, et d'Hermione. Il soutint celle-ci dans son initiative pour créer l'Armée de Dumbledore, et rejoignit l'équipe de Quidditch, au poste de Gardien, mais nerveux comme il est, c'est pas gagné.